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lundi 6 mai 2013

"Parler sans crainte: Assurer la liberté de presse dans les médias"

"Parler sans crainte:Assurer la liberté de presse dans les médias", tel est le thème de la 20eme anniversaire de la liberté de presse célébrée ce vendredi, ce 03 mai, à la salle de conférence de l'UNESCO-BREDA, sous la présence effective du ministre de la communication,des télécommunications et de l'économie numérique.

La salle de conférence de l'organisation des nations-unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO)_BREDA a été le point de rencontre d'imminents personnalités et professionnels de presse, ce vendredi pour se pencher sur la sécurité des journalistes. La cérémonie a débuté sur la demande de la directrice de l'unesco-breda, Me Ann-Thérèse Ndong Jatta par une minute de silence accordée aux journalistes tués à l'exercice de leurs fonctions. Après les allocutions conjointes du représentant du haut commissaire des nations-unies des droits de l'homme, Benjamin Hounton et de la directrice du programme alimentaire alimentaire mondial au Sénégal  Me Ingeborg Maria Breur, c'est au tour du ministre Cheikh Abiboulaye Dièye et du secrétaire général du syndicat des professionnels de l'information et de la communication du sénégal de décrier les violences faites aux journalistes. Ce premier a précisé que la liberté d'expression est  un droit pour tout citoyen. C'est un renforcement de la bonne gouvernance et de la démocratie.Il a précisé que cette violence n'est pas seulement physique mais aussi verbale et symbolique.Mr Khalilou Ndiaye l'a rejoint en parlant de violence psychologique.Celle ci se traduit surtout par le non payement à temps des salaires.Il cite l'exemple des journalistes  d'Africa 7 qui sont à 12 mois d'arriérées de salaires et ceux de Canal info news qui sont à cinq mois. Le ministre a aussi profité de cette occasion pour brosser la question de dépénalisation qui est le principal écueil du code de la presse bloqué au parlement. A ce propos, Papa Assane Touré, magistrat et conseiller technique au ministère de la justice a montré les limites du dispositif de sécurité des journalistes.Ce limite se manifeste sur la protection ambiguë de la source de l'information. Le journaliste est tenu à respecter le secret professionnel. Cependant  sous poursuite judiciaire, le journaliste est obligé de divulguer sa source. Dans un autre coté, il y a les pesanteurs politiques avec comme exemple le saccage de l'AS et de 24 h chronos dont le ministre Farba Sengor était le présumé coupable. Un tel acte est impuni sous prétexte que ce dernier bénéficiait d'une immunité ministérielle.Mais Mr Touré précise que si les actes commis par Mr Senghor sont détachables de ses fonctions, il peut être poursuit.
On a noté aussi la présence du colonel Aliou Ndiaye, commissaire divisionnaire de la police. Il a suggéré le port obligatoire du gilet de presse pour qu'ils (les policiers) puissent identifier les journalistes des manifestants, lesquels usent de leurs dictaphones et caméras pour tromper la vigilances des forces de l'ordre.Le directeur de la (DIRPA), Abou Thiam était de la partie. Ce dernier dans un ton plus ferme a appelé les journalistes à plus de responsabilité dans la collecte et la diffusion de l'information.Il affirme par ailleurs que l'information n'est information que si elle vraie.
La seconde partie de la manifestation est un panel consacré aux journalistes qui ont été victimes de violence.La première est Ndèye Coumba Diop du journal sport  qui, enceinte de trois mois, avait échappé au rafle de balles qui avait visé leur convoi en route de Kaolack. Bocar Dieng est aussi revenu sur sa mésaventures de Fatick.

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