La Cour Pénale Internationale est une juridiction permanente chargée de juger les personnes accusées de génocide,de crime contre l'humanité, de crime d'agression et de crime de guerre.Donc c'est une réponse aux crimes perpétrées par des chefs d'Etats, des politiques, des militaires etc.Mais,sa légitimité est quelques fois contestée par une élite africaine qui prétend qu'elle est une cours pour les africains.
Une CPI pour les Africains tel est le sentiment de la plupart des africains.À ce jour, la Cour a ouvert une procédure d’enquête.Dans sept cas, tous en Afrique : l’Ouganda, la République démocratique du Congo, la République de Centrafrique, le Darfour (Soudan), la République du Kenya, la Libye et la Côte d’Ivoire. La Cour a mis en accusation seize personnes, dont sept sont en fuite, deux sont décédées (ou supposées telles), quatre sont en détention, et trois se sont présentées volontairement devant la Cour.
Le premier procès de la CPI, celui du Congolais Thomas Lubanga pour crimes de guerre, a commencé le 26 janvier 2009. Le 14 mars 2012, Thomas Lubanga a été reconnu coupable de Crimes de Guerre. C'est le premier jugement de la Cour Pénale Internationale. Ça fait l'objet d' un débat lors du dernier sommet de l'union européenne (UA)avec l'intervention du président en exercice de l'UA, Haile Mariam Dessalegn. Ce dernier a accusé lundi 27 mai, à Addis-Abeba la Cour pénale internationale (CPI) de mener "une sorte de chasse raciale" contre les Africains.
"La CPI doit bien voir qu'elle ne devrait pas pourchasser des Africains", a déclaré le premier ministre éthiopienM. Il a assuré que "les dirigeants africains ne comprennent pas les poursuites contre" le président kényan Uhuru Kenyatta et son vice-président William Ruto, inculpés depuis janvier 2012 de crimes contre l'humanité.Ceci n'a pas laissé indifférent la procureure, Fatou Bensouda qui prétend que c'est une manière de protéger les criminels africains.Cependant, la réponse à cette question semble plus affirmative dans la mesure où l'étude staistique la prouve.
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