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mercredi 9 avril 2014

La crise centrafricaine est-elle religieuse?

Il y a un an jour pour jour, les rebelles de la Séléka sous le contrôle de Michel Jotoja, ont chassé le président François Bozizé du pouvoir. Mais, son magistère ne dure pas le temps d'une chandelle. Impuissant face à la situation centrafricaine envenimée par l'entrée en action des Anti ba
L'aéroport de Bangui
lakas, la communauté économique des Etats d'Afrique Centrale lui avait demandé de quitter le pouvoir . Ce mouvement rebelle(les Anti Balakas) désigne les milices d'auto-défense qui sont apparus en 2009 pour lutter contre les coupeurs de routes. Ces derniers ont pris les armes contre les Sélékas qu'ils considèrent comme des musulmans. La première réaction du président Jotoja était d'accuser l'ancien chef de l'Etat d'être derrière les exactions de ce mouvement. Ainsi, la cible principale de ces milices a été les musulmans. Ils sont tués, persécutés, mutilés. Cependant il est judicieux de savoir: pourquoi des gens qui ont toujours habité ensemble en arrivent là? Y a t-ils des hommes politiques dans ce pays qui cherchent à installer le chaos? Qui sont-ils? Dans quel intérêt agissent-ils?
Il est vrai que les musulmans contrôlent le commerce du pays. Mais est ce une raison pour que les Anti Balaka s'en prennent à eux? Selon une Dame joint par radio France Internationale (RFI) le conflit centrafricain n'est pas religieux. "Nous avons toujours habité ensemble. Nous avons eu des amis chretiens comme eux aussi ont eu des amis musulmans. Le problème est d’abords politique. Il y a des hommes politiques nourris par de mauvaises intentions qui veulent déstabiliser le Pays. Pour certains, l'ancien président, François Bozizé est derrière ces exactions. Il utilise les Anti balankas pour un règlement de compte.
Cependant, on peut déduire que la crise centrafricaine a une coloration religieuse, mais, elle ne l'est pas dans sa totalité. L'aspect politique est perceptible à travers la supposition selon laquelle les Sélékas sont composés des militaires tchadiens donc, de musulmans. Sinon, certains politiques se cachent derrière la religion pour défendre leurs intérêts au détriment de ceux de la population centrafricaine. certains parmi eux sont tapis dans l'ombre, d'autres refusent catégoriquement les accusations portées  à leur encontre.

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