Il y a vingt ans, jour pour jour le Génocide Rwandais venait d'être déclenché. Ce fut un massacre organisé sous le regard complice de la communauté internationale. Depuis, on se pose des questions sur la fiabilité de la mémoire collective de l'humanité et les effets pervers d'un contre modèle de communication.
Deux moyens ont été utilisés pour arriver à cette fin : le mensonge et l’utilisation de la chanson et de la caricature.Certains chanteurs populaires à l'instar de Simon Bikindi ont été mobilisés pour « galvaniser les troupes » en puisant dans l’Histoire du Rwanda des éléments mobilisateurs.
Des dessins et caricatures de dessinateurs connus (Dieudonné Muhindo et
Damascène Bizimana) ont également été utilisés, dans le but d’humilier les cibles : les Tutsis et les Hutus modérés.. En effet, entre le 7 et le 15 avril 1994, le maximum d’opposants Hutus et Tutsis ont été méthodiquement tués : le Premier Ministre, le Président du Conseil Economique et Social, les membres du futur Gouvernement de transition, les leaders des Associations de défense des Droits de l’Homme, des journalistes.
Pourtant, ce massacre organisé pouvait être évité. Durant des mois voire des années des actions génocidaires s'étaient rassemblées. La Communauté Internationale ne s'en limitait qu'aux alertes. Ce qui pousse la plupart organisations humanitaires à l'incriminer.
Le cas de la Centrafrique en est aussi une parfaite illustration. Le responsable des Nations-Unies sur place la France ont été les premiers à parler d'éventuels massacres dans cette partie centrale du continent africain. Ce n'est qu'après un désastre humain que le contingent français est sur place, au moment ou la force africaine en attente (FAA) attendait toujours.
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