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vendredi 28 février 2014

La Bonne Gouvernance, une réponse au terrorisme

Le centre d'études des sciences et techniques de l'information (Cesti) a reçu ce jeudi 27 février,  la visite de M. Nicholas Kralev, jounaliste américain, expert en diplomatie et en montage des affaires. Il a estimé que la bonne gouvernance est un moyen d'endiguer les menaces terroristes.

En chemise blanche, M. Nicholas Kralev
"La bonne gouvernance, c'est d'offrir à ses populationss les services de base (l'eau, l'électricité, l'emploi).Mais aussi c'est le respect des droits de l'homme", défend M. Klalev.Selon lui, pour lutter contre le fait que des jeunes rejoignent des organisations terroristes, il faut les mettre à l'abri de la pauvreté. Ainsi tous les experts en terrorisme se sont mis d'accord sur une chose. La principale raison qui les pousse à s'engager dans des actes terroristes est d'ordre économique " La diplomatie américaine essaye  à travers le monde de persuader les pays à appliquer la bonne gouvernance", renchérit-t-il. Il a donné à l'accasion l'exemple du Singappour qui n'est pas un pays démocratique mais dont personne ne peut douter de sa bonne gestion économique. " Dans ce pays c'est le système du parti unique. Mais c'est l'une des meilleures gouvernances au monde. La crossance économique y est très élévée et l'économie est unanime". C'est pourquoi l'administration Bush quand il a voulu y imposer la démocratie, a reçu des critiques de la part d'experts, a-t-il fait savoir. Le contre exemple qu'il a pris est celui du Mali. Pour lui la situation au nord de ce pays n'est que le resultat de l'exclusion des populations. La conséquence est visible, ces dernières o
nt collaboré avec ces organisations terroristes associées à Al quaïda au Maghreb islamique.

lundi 24 février 2014

"En Casamance, ce n'est pas la culture qui est à l'origine des conflits foncier"s mais sa négation", Jean Claude Marut

photo de M. Marut
"En Casamance, ce n'est pas la culture qui est à l'origine des conflits foncier"s mais sa négation, a déclaré Jean Claude Marut, chercheur associé des laboratoires du monde en Afrique. C'était à l’occasion du carrefour d'actualité organisé ce mercredi 19 décembre à la case foyer du centre d'étude des sciences et techniques de l'information (cesti). Le thème de la manifestation a porté sur la question foncière dans le conflit casamançais. 
Selon M. Marut, ce conflit a une double lecture:
Une lecture culturaliste qui s'explique par une attribution clientéliste de terres par l'Etat au détriment des populations.
Une lecture politique qui est l'instrumentalisation de ces dernières pour l'autonomie pour les moins radicaux et l'indépendance. A côté de ces deux critères il y a aussi des raisons spécifiques telles que: l'inversion des flux migratoires, le retour d'exil des populations qui avaient fuit les zones de conflit.
Parallèlement, la commune avait procédé à des lotissements de terrains. Pour contraindre ces problèmes fonciers, l'Etat fait intervenir la loi sur le domaine national. C'est à dire toutes les terres sans immatriculation appartiennent à l'Etat. La réponse des autochtones ne vas tarder. On assiste à des manifestations mêmes si c'était à caractère pacifique. Cependant, le gouvernement avait commis l'erreur d'utiliser la force pour endiguer cette contestation. Désormais, les ruraux se livrent à des actes de violences en détruisant des édifices publiques. Dans ce contexte est née l’initiative de Labbé Diamékoun Senghor axée sur le nationalisme. Elle sera récupérer par la suite par Krumah Sané qui devient le chef du mouvement des forces démocratiques de la Casamance (MFDC). C'est le début de ce conflit armé qui a duré plus de trente ans et dont la réponse n'a pas encore été trouvée.  

mercredi 19 février 2014

Conflit générationnel autour de la terre à Fanaye

Conflit générationnel autour de la terre à Fanaye
Les vieux et les jeunes à Fanaye (communauté rurale située à Dagana), n’ont pas la même vision dans la gestion de la terre. Ces derniers sont favorables à l’agrobusiness car il est générateur d’emplois. A coté il ya les agriculteurs qui conçoivent que la terre doit revenir à ceux qui l’exploitent.

Les litiges fonciers à Fanaye n’ont pas encore connu leur épilogue. Ce conflit d’intérêt est à caractère générationnel. Selon ce jeune tailleur couvert sous l’anonymat, les vieux sont à l’origine des affrontements qui ont opposé l’ancien président de la communauté rurale, Karas KANE et les villageois. « Je faisais partie de ce projet de Sen Huile Sen Ethanol. Je ménageais huit (8) groupes de dix ouvriers et chacun d’eux gagnait 4 000f par jour », a-t-il ajouté. Mais, à cause des deux tendances au sein du parti démocratique sénégalais au pouvoir à l’époque, ils ont sacrifié la vie de plusieurs pères de famille, dénonce ce tailleur. Ils ont monté les populations contre M. KANE en leur disant qu’il voulait spolier leurs terres.
Les deux tendances au sein du PDS
Au sein du parti, il existait deux tendances qui ne parlaient pas la « même langue ». L’une était favorable au PCR, et l’autre composée « essentiellement de vieux » qui contrecarraient les actes posés par ce dernier. Et comme c’est M. karass KANE qui avait introduit le projet au village, cette tendance ne pouvait qu’être sceptique souligne t-il toujours.
Par contre, selon cet agriculteur et ancien photographe, Moustapha Ndiaye « donner ces 20 000 ha à ces italiens d’Outre-mer est une nouvelle domination ». D’autres interrogés sur ce problème n’ont pas voulu se prononcer. Sauf cette vendeuse de légumes qui nous a demandé de ne pas « réveiller le Satan ».
«Des familles s’étaient disloquées. Comme nous nous sommes réconciliées, nous ne voudrions plus revenir sur cette histoire. Même le Chef de famille avait décliné notre demande de le rencontrer sous prétexte qu’il était sorti du village », a-t-elle expliqué.

Ce litige foncier portant sur cent mille hectares que le PCR avait octroyé à l’entreprise Sen Huile Sen Ethanol avait suscité des affrontements. Ils ont fait deux morts et deux blessés dans cette communauté rurale.     

samedi 15 février 2014

Hélène Harley, une voix forte et décidée à la diction qui accroche

L'Unesco-Breda a remis un cadeau symbolique à Hélène halley, première femme journaliste de radio au Sénégal. C'était à l'occasion de la journée mondiale de la radio célébrée ce jeudi 13 février.

Le portrait de cette belle voix sénégalaise a été faite à travers une projection de film de sept minutes. Il relate sa trajectoire professionnelle à la l'office de la radio télévision sénégalaise (ORTS) ses rapports avec le président Senghor et ses amis et collègues d'ancienne promotion. Ces derniers lui ont rendu un vibrant hommage. Ainsi, Ahmet Bachir Kounta, ancien journaliste de l'ORTS et de la RTS la qualifie d'une voix forte et décidée à la diction qui accroche au bout du fil.
Par ailleurs, Mme. Harley a exprimé sa fierté de retrouvé ses anciens amis. Elle a aussi remercier vivement la directrice régionale de l'Unesco, Mme. Thérèse Ann Ndong-Jatta et à l'assistance. Elle a indiqué en même temps aux jeunes journalistes que la seule viatique à offrir et le sésame qui va ailleurs sont la probité intellectuelle et le travail. 

lundi 10 février 2014

L'audit physique et biométrique: un projet ambitieux pour la maîtrise des effectifs du personnels de l'Etat

les étudiants du cesti à l'ADIE
Dans le cadre de la bonne gouvernance, les autorités du Sénégal ont mis en place l'Agence de l'Informatique de l'Etat (ADIE). Elle oeuvre pour une amélioration de la gestion du personnel de l'Etat. L'audit physique et biométrique s'inscrit dans cette même lancée.
Le Directeur des études et de l’ingénierie de cette structure, Ma Yoro Diagne est revenu ce mardi, sur l'audit physique et biométrique qui fait  actuellement partie des sujets à controverse. A ce propos il estime que ces deux paramètres ont permis de mettre en terme  la pratique qui consistait à recevoir son salaire sans exercer. "L'audit physique et biométrique a permis de retracer sur un système informatique quels sont les habilitations, les compétences et les salaires des fonctionnaires sénégalais". En même temps, M. Diagne a annoncé la création d'éventuelles cartes biométriques pour les travailleurs de l'Etat. De ce fait, il sera impossible à un particulier d'introduire les entreprises sans son badge .Tout ce travail informatisé permettra de connaître "Qui est où"? "Qui fait Quoi"? 
A ce qui concerne la question des 12 000 fonctionnaires dont les salaires ont été bloqués, M. Diagne réfute toute défaillance du système. Et explique qu'ils avaient juste bloqué certains salaires car ces fonctionnaires étaient supposés  ne pas être réguliers. Mais, quand ils ont apporté les documents nécessaires on a mis leur argent en disposition. Il a précisé qu'ensuite une nouvelle commission composée de ressources restreintes a été mise en place pour vérifier à nouveau le premier audit. Elle a permis de stabiliser la situation. "De ce fait, des personnes sont passés du panier vert au panier jaune ou du panier rouge au panier vert.''   

mercredi 5 février 2014

La CDP, en cheval de bataille contre l’utilisation abusive des données à caractères personnels

Pour lutter contre l’utilisation abusive des données à caractères personnels, le Sénégal a mis en place la loi du 25 janvier 2008 qui s’inscrit sur cette lancée. Mais elle ne sera effective qu’avec la création de la commission de la protection des données en 2010, qui au- delà des sanctions pécuniaires, peut soumettre en cas d’abus le dossier au juge d’inscription.


« Les informations conservés sont collectées et vendus par des entreprises privées », M. Mouhamadou Lô, Directeur général de la CDP. Ce qui constitue un risque sur la vie et l’intimité des personnes. Cause pour laquelle, la CDP protège ces derniers pour que les cybercriminels ne soient pas à mesure de les voler. Il précise que la protection ne se limite pas seulement au numérique mais aussi au support papier. Elle concerne autant les entreprises privées que le domaine étatique. Parallèlement au directeur de cette structure, Mme Niang, chargée des affaires juridiques et des contentieux est revenue sur les défis et les enjeux de la structures. Parmi les enjeux, il y a la protection des citoyens contre les abus sur les données privées et les infractions, la promotion de la culture de transparence, respect des formalités préalables entre autres. Les enjeux socioéconomiques qui résultent de cette sécurité numérique sont la confiance des investisseurs, du pouvoir public et des particuliers qui voient que derrière leurs données, il y a un régulateur qui veillent à leur protection. Mais aussi des professeurs qui se sentent accompagnés dans le traitement de l’information. Par rapport au cas de Snowden, elle a précisé que le risque zéro n’existe pas mais plutôt le sentiment. Pou dire que nul n’est à l’abri de la cybercriminalité. « Seul nous même (personne elle-même) pouvons assurer notre sécurité). Par ailleurs, il faut préciser qu’en matière de protection de données le Sénégal n’est pas un mauvais élève. Il est certes derrière le Cap-Vert, Burkina Fasso, Îles-Maurices mais est avance sur le reste de la sous-région. La protection des données à caractères personnels est assurée par l’article 12 de la charte des droits de l’homme et 68 autorités au niveau mondial veille à cette dernière.