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jeudi 30 mai 2013

Une CPI pour les africains?

La Cour Pénale Internationale est une juridiction permanente chargée de juger les personnes accusées de génocide,de crime contre l'humanité, de crime d'agression et de crime de guerre.Donc c'est une réponse aux crimes perpétrées par des chefs d'Etats, des politiques, des militaires etc.Mais,sa légitimité est quelques fois contestée par une élite africaine qui prétend qu'elle est une cours pour les africains.

 Une CPI pour les Africains tel est le sentiment de la plupart des africains.À ce jour, la Cour a ouvert une procédure d’enquête.Dans sept cas, tous en Afrique : l’Ouganda, la République démocratique du Congo, la République de Centrafrique, le Darfour (Soudan), la République du Kenya, la Libye et la Côte d’Ivoire. La Cour a mis en accusation seize personnes, dont sept sont en fuite, deux sont décédées (ou supposées telles), quatre sont en détention, et trois se sont présentées volontairement devant la Cour. Le premier procès de la CPI, celui du Congolais Thomas Lubanga pour crimes de guerre, a commencé le 26 janvier 2009. Le 14 mars 2012, Thomas Lubanga a été reconnu coupable de Crimes de Guerre. C'est le premier jugement de la Cour Pénale Internationale. Ça fait l'objet d' un débat lors du dernier sommet de l'union européenne (UA)avec l'intervention du président en exercice de l'UA, Haile Mariam Dessalegn. Ce dernier a accusé lundi 27 mai, à Addis-Abeba la Cour pénale internationale (CPI) de mener "une sorte de chasse raciale" contre les Africains. "La CPI doit bien voir qu'elle ne devrait pas pourchasser des Africains", a déclaré le premier ministre éthiopienM. Il a assuré que "les dirigeants africains ne comprennent pas les poursuites contre" le président kényan Uhuru Kenyatta et son vice-président William Ruto, inculpés depuis janvier 2012 de crimes contre l'humanité.Ceci n'a pas laissé indifférent la procureure, Fatou Bensouda qui prétend que c'est une manière de protéger les criminels africains.Cependant, la réponse à cette question semble plus affirmative dans la mesure où l'étude staistique la prouve.

vendredi 24 mai 2013

Où va le terrorisme?

La Grande-Bretagne sous le choc , elle a perdu un soldat, sauvagement assassiné en pleine rue. Ceci n'est-elle pas une preuve pour monter que nul n'est à l'abris du terrorisme?

Chavisme sans Chavez

Chavez à l' autre de la terre continue son histoire avec les chavistes
Le président Hugo Chavez n'est plus mais ses ses idéologies demeurent. Le carrefour d'actualité organisé au Centre d'Etude des Science et Techniques de l'information et de la communication (cesti),  ce vendredi 10 mai,a été une occasion pour la cellule des étudiants chavistes de renouveler leur attachement à cette figure  emblématique qui a su dire non au libéralisme américain.

Le cesti a reçu ce vendredi, l'ambassadeur du Venezuela au Sénégal et de la député Carmen  Ces derniers ont fait  un exposé général sur leur pays .Un exposé qui révèle l'aspect hétéroclite de la société vénézuélienne   composée principalement d'une minorité de bourgeois blancs, d'Indiens et de noirs marginalisés.Mais cette situation est devenue un mauvais souvenir avec l'arrivée d'Hugo Chavez. Ce dernier va renverser la situation en mettant le pouvoir entre les mains des masses. Aucun bourgeois n'est plus membre de la mouvance présidentielle.Cause pour la quelle le commandant est traité de tous les noms, asphyxié sur tous les fronts, selon Me Carmen.Mr thierno Diop, professeur en sociologie politique au cesti a abondé dans le même sillage que cette dernière.Il a affirmé par ailleurs que le président Chavez a réduit à zéro l'analphabétisme et a permis à ses citoyens d'être lotis nourris et soignés.
Concernant les élections présidentielles contestées par Henriques Capriles, la député convoques les africains à plus de vigilances face aux informations des monopoles étrangères de presse.Car elles sont pour la plupart partiales,  négatives et dépeintes vis à vis de leurs ennemis.Ainsi, elle est revenue largement sur le processus électorales en assurant que son pays a le système le plus fiable au monde.Ce qui fait que la mort du commandant est largement ressenti aux élections du 14 avril passé.
  


vendredi 10 mai 2013

La manifestation comme réponse politique.

Le droit à la manifestation a hanté à la fin des années 2000, l'esprit des Sénégalais. Au début, il suffisait de mettre des brassards rouges pour montrer son mécontentement.Avec les événements du 23 mars, on assiste à un phénomène, lequel même s'il n'est pas nouveau, a pris des proportions inquiétantes.Une jeunesse sénégalaise qui se livre à des actes de vandalisme dans les mouvements de foule.On casse des biens publics, des espaces publics sont occupés moyennant des dommages de la part des populations environnantes.Garanti par  la constitution, il devient une arme politique très efficace dont usent les politiques politiciens pour alerter l'opinion internationale.Car ils savent qu'à chaque fois que les autorités interdissent les marches quelles qu'en soient les raisons, reçoivent la pression des organismes qui militent pour la défenses des droits de l'homme. 

lundi 6 mai 2013

"Parler sans crainte: Assurer la liberté de presse dans les médias"

"Parler sans crainte:Assurer la liberté de presse dans les médias", tel est le thème de la 20eme anniversaire de la liberté de presse célébrée ce vendredi, ce 03 mai, à la salle de conférence de l'UNESCO-BREDA, sous la présence effective du ministre de la communication,des télécommunications et de l'économie numérique.

La salle de conférence de l'organisation des nations-unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO)_BREDA a été le point de rencontre d'imminents personnalités et professionnels de presse, ce vendredi pour se pencher sur la sécurité des journalistes. La cérémonie a débuté sur la demande de la directrice de l'unesco-breda, Me Ann-Thérèse Ndong Jatta par une minute de silence accordée aux journalistes tués à l'exercice de leurs fonctions. Après les allocutions conjointes du représentant du haut commissaire des nations-unies des droits de l'homme, Benjamin Hounton et de la directrice du programme alimentaire alimentaire mondial au Sénégal  Me Ingeborg Maria Breur, c'est au tour du ministre Cheikh Abiboulaye Dièye et du secrétaire général du syndicat des professionnels de l'information et de la communication du sénégal de décrier les violences faites aux journalistes. Ce premier a précisé que la liberté d'expression est  un droit pour tout citoyen. C'est un renforcement de la bonne gouvernance et de la démocratie.Il a précisé que cette violence n'est pas seulement physique mais aussi verbale et symbolique.Mr Khalilou Ndiaye l'a rejoint en parlant de violence psychologique.Celle ci se traduit surtout par le non payement à temps des salaires.Il cite l'exemple des journalistes  d'Africa 7 qui sont à 12 mois d'arriérées de salaires et ceux de Canal info news qui sont à cinq mois. Le ministre a aussi profité de cette occasion pour brosser la question de dépénalisation qui est le principal écueil du code de la presse bloqué au parlement. A ce propos, Papa Assane Touré, magistrat et conseiller technique au ministère de la justice a montré les limites du dispositif de sécurité des journalistes.Ce limite se manifeste sur la protection ambiguë de la source de l'information. Le journaliste est tenu à respecter le secret professionnel. Cependant  sous poursuite judiciaire, le journaliste est obligé de divulguer sa source. Dans un autre coté, il y a les pesanteurs politiques avec comme exemple le saccage de l'AS et de 24 h chronos dont le ministre Farba Sengor était le présumé coupable. Un tel acte est impuni sous prétexte que ce dernier bénéficiait d'une immunité ministérielle.Mais Mr Touré précise que si les actes commis par Mr Senghor sont détachables de ses fonctions, il peut être poursuit.
On a noté aussi la présence du colonel Aliou Ndiaye, commissaire divisionnaire de la police. Il a suggéré le port obligatoire du gilet de presse pour qu'ils (les policiers) puissent identifier les journalistes des manifestants, lesquels usent de leurs dictaphones et caméras pour tromper la vigilances des forces de l'ordre.Le directeur de la (DIRPA), Abou Thiam était de la partie. Ce dernier dans un ton plus ferme a appelé les journalistes à plus de responsabilité dans la collecte et la diffusion de l'information.Il affirme par ailleurs que l'information n'est information que si elle vraie.
La seconde partie de la manifestation est un panel consacré aux journalistes qui ont été victimes de violence.La première est Ndèye Coumba Diop du journal sport  qui, enceinte de trois mois, avait échappé au rafle de balles qui avait visé leur convoi en route de Kaolack. Bocar Dieng est aussi revenu sur sa mésaventures de Fatick.