C'est aux environs de 15h que les étudiants en première année au (CESTI) ont foulé les portes du Soleil, organe de presse situé à Yarakh. Cette arrivée sera suivie par une visite guidée par Mr Douda Mané,rédacteur en chef intérimaire et chef des desk éducation et environnement. A travers sa personne, ils ont parcouru l’histoire du Soleil.
Le Soleil remonte en 1933 sous le nom de Paris-Dakar qu'il conserve jusqu'en 1961 où il lui est attribué celui de Dakar matin. Ce n'est qu'en mai 1970 que son appellation Soleil fut effective. Un nom que lui a octroyé le président Senghor qui disait à l'époque "et si on l’appelait Soleil". Depuis sa création il a eu comme Directeurs Mr Bara Dioum, Mr Alioune Dramé, Mr Ibrahima Gaye, Mr El Haji Amidou Kassé, Mr Mamadou Sèye et enfin Mr Cheikh Thiam l'actuel Directeur en place depuis 2003. C'est un bâtisse colonial, composé de deux départements: une qui est administratif et une autre qui est rédactionnel.
La rédaction compte 175 titulaires répartis comme suivi: 251 prestataires, des journalistes, des collaborateurs extérieurs et des stagiaires qui viennent pour la la plupart du CESTI.Le recrutement se fait sur la base du niveau d'étude. Il faut la licence en journalisme pour accéder au Soleil.
"En plus d'être un organe il est une école d’excellence" et le Soleil "a formé plus d'africains que de sénégalais" tels sont les propos du secrétaire général du Synpics, Mr Ibrahima Khalil Ndiaye.
Dans les salles de rédaction, les étudiants ont été en contact avec les journalistes qui ont décrié la rareté des journalistes notamment les femmes dans le médium presse écrite. Par là, ils ont fait savoir que sur les 200 journalistes, le Soleil n'enrigistre que trois femmes. Ils ont aussi visité le service photo et appris théoriquement le mode de tirage.
Le service technique est le nerf de la rédaction.C'est aussi l'atelier graphique.Il est composé de trois services: correction; montage et infographique.
Le montage consiste à mettre la page sur du papier à trois. La correction est faite au niveau de la rédaction centrale où des professeurs de lettres modernes relisent toutes les pages pour corriger les coquilles. L'infographie est la finalisation du travail car c'est l'infographe qui harmonise le travail des journalistes. Donc, le journal de qualité est un long processus qui nécessite du courage.
Par ailleurs,les annonces et la publicité font survivre le journal car au Sénégal la vente des journaux ne nourrit pas ses hommes.
Ainsi,la visite prend fait au parc automobile où Mr Cheikh nous a fait l'économie de celui-ci.
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