La présidente de l’union des groupements partenaires
du Radi de Dagana (UGPR), Awa Ladiane est revenue sur les objectifs de ce Gie.
Cependant, elle a fait part aussi des limites de ce dernier.
Depuis quand remonte le soutient
du Radi aux groupements des femmes ?
Le réseau africain pour le
développement intégré (Radi) nous accompagne depuis 1995. Il nous assigné des
objectifs que nous nous efforçons d’accomplir.
Quels sont ces objectifs ?
Ces objectifs sont multiples. Et
parmi eux on peut citer
La sensibilisation des femmes
pour leur permettre d’avoir des certificats de mariage, de déclarer leurs
enfants à la naissance afin de les envoyer à l’école. Elle fait aussi une
plaidoirie pour l’accès des femmes à la terre etc. Au niveau de Dagana nous
sommes 22 groupements. Chacun a à sa tête une animatrice. Chaque animatrice est
chargée de sensibiliser son groupe.
Quelles sont les conditions qui
ont précédé la création de votre union ?
Au paravent, les femmes n’avaient
pas accès à la terre car la coutume leur défavorisait au profil des hommes. Sa mission première
était de rester à la maison. Pire elles ne bénéficiaient pas d’indemnités au divorce.
Car elles étaient dépourvues de certificats de mariage. Leurs enfants n’étaient
pas déclarés à la naissance. Pour mettre en terme cette situation nous nous
sommes engagées pour faire la plaidoirie des femmes.
Quelles sont concrètement vos
réalisations ?
Elles sont notables. Jadis, on
entreprenait des engagements sans pour autant qu’il ait des retombées. Mais
avec la formation des femmes par l’UGPR elles savent comment accéder à la
terre. Et une fois qu’elles l’ont, qu’est ce qu’il faut en faire. Sans oublier
la prise en conscience des femmes sur l’importance de l’acte de mariage et de
naissance.
Quelles sont les difficultés que
vous rencontrer dans l’accomplissement de votre mission ?
Le problème majeur est la
difficulté de rassembler les femmes. Ces dernières rassemblées ne veulent pas
qu’on les prend en photos car elles prétendent qu’on va les vendre à
l’extérieur. Certains disent que nous profitons de leur situation. Le financement
fait également défaut.
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