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mercredi 29 janvier 2014

L'UGPR Dagana,un Gie au service de la femme

La présidente de l’union des groupements partenaires du Radi de Dagana (UGPR), Awa Ladiane est revenue sur les objectifs de ce Gie. Cependant, elle a fait part aussi des limites de ce dernier.

Depuis quand remonte le soutient du Radi aux groupements des femmes ?
Le réseau africain pour le développement intégré (Radi) nous accompagne depuis 1995. Il nous assigné des objectifs que nous nous efforçons d’accomplir.
Quels sont ces objectifs ?
Ces objectifs sont multiples. Et parmi eux on peut citer
La sensibilisation des femmes pour leur permettre d’avoir des certificats de mariage, de déclarer leurs enfants à la naissance afin de les envoyer à l’école. Elle fait aussi une plaidoirie pour l’accès des femmes à la terre etc. Au niveau de Dagana nous sommes 22 groupements. Chacun a à sa tête une animatrice. Chaque animatrice est chargée de sensibiliser son groupe.
Quelles sont les conditions qui ont précédé la création de votre union ?
Au paravent, les femmes n’avaient pas accès à la terre car la coutume leur défavorisait  au profil des hommes. Sa mission première était de rester à la maison. Pire elles ne bénéficiaient pas d’indemnités au divorce. Car elles étaient dépourvues de certificats de mariage. Leurs enfants n’étaient pas déclarés à la naissance. Pour mettre en terme cette situation nous nous sommes engagées pour faire la plaidoirie des femmes.
Quelles sont concrètement vos réalisations ?
Elles sont notables. Jadis, on entreprenait des engagements sans pour autant qu’il ait des retombées. Mais avec la formation des femmes par l’UGPR elles savent comment accéder à la terre. Et une fois qu’elles l’ont, qu’est ce qu’il faut en faire. Sans oublier la prise en conscience des femmes sur l’importance de l’acte de mariage et de naissance.
Quelles sont les difficultés que vous rencontrer dans l’accomplissement de votre mission ?

Le problème majeur est la difficulté de rassembler les femmes. Ces dernières rassemblées ne veulent pas qu’on les prend en photos car elles prétendent qu’on va les vendre à l’extérieur. Certains disent que nous profitons de leur situation. Le financement fait également défaut.

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