LIVRET 2 SUR LA
COMMUNALISATION
Une réponse aux
questions des citoyens
Un
document pour mieux comprendre le mode de fonctionnement des départements et
des communes
La
fondation Konrad Adenauer (FKA) et l’Agence Sénégalaise d’Appui à la
Décentralisation et aux Initiatives citoyennes (Taataan) ont procédé, hier, à
la présentation du livret 2 sur la départementalisation et la communalisation
intégrale.
Divisé en deux volumes,
ce document permet à tout citoyen et notamment aux élus locaux de mieux
comprendre le fonctionnement des deux ordres de collectivités locales que sont
les communes et les départements. « L’expérience en Allemagne a montré que
le développement passe nécessairement par le développement des collectivités
locales. Dans cette République fédérale, nous avons des départements très
dépendants les un des autres. C’est pourquoi, à notre arrivée au Sénégal depuis
1976, notre premier souci est le développement local », soutient Andréa
Kolb, représente résidente de la FKA. Elle s’exprimait, hier, lors de la
présentation du livret n° 2 sur la départementalisation et la communalisation
intégrale. Selon M. Kolb, cette deuxième publication s’inscrit dans la
dynamique de promouvoir une meilleure maîtrise des modes de fonctionnement des
communes et des départements. Elle est aussi une manière d’anticiper sur le
processus de l’Acte III de la Décentralisation, a-t-elle ajouté.
Ce document sonne ainsi
comme une réponse aux questions des citoyens et des élus locaux pour comprendre l’organisation et le
fonctionnement des communes et des départements. Une démarche de la FKA saluée par
Cheikhou Oumar Faye, secrétaire exécutif de Taataan, qui soutient qu’à travers
cette initiative, la FKA accompagne intelligemment l’Etat du Sénégal dans sa
politique de Décentralisation. « Il revient à l’Etat de donner une
formation à chaque élu local pour la réussite de leur mission. Donc la démarche
de la FKA n’est pas à porte à faux avec les orientations de L’Etat »,
explique M. Faye. Ainsi, il révèle que 1.500 exemplaires seront mis à la
disposition du public. Mais la distribution est ciblée. Ils seront attribués
aux personnes du service technique qui appuient les collectivités locales, les
écoles de formation qui le désirent, etc.
Par ailleurs, des
questions relatives à la finance et à la compétence de l’Acte III ont été
soulevées. Mais, M. Faye a fait savoir qu’en tant que formateurs, lui et son
staff ne peuvent pas rentrer dans des polémiques car ils sont dans l’officiel,
et, cette réforme est encore en phase de formulation. « Même si nous
ne sommes pas dans les commissions, nous suivons de près ce qui s’y passe. Les
gens qui siègent dans ces commissions sont conscients des manquements et ils sont
en train de chercher des solutions pour y remédier», rassure-t-il.
Le problème de la
traduction de ce livret en langue nationale pour son accessibilité à toutes les
couches de la population, s’est aussi invité au débat. A cela, M. Faye informe
que même si ce cahier est publié en français, la formation, elle, est faite
dans les langues nationales. En plus, ils travaillent en collaboration avec une
radio communautaire qui fait un travail de multiplication pour informer le
public.
Marame Coumba Seck

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire