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vendredi 8 août 2014

LIVRET 2 SUR LA COMMUNALISATION
Une réponse aux questions des citoyens      

Un document pour mieux comprendre le mode de fonctionnement des départements et des communes
La fondation Konrad Adenauer (FKA) et l’Agence Sénégalaise d’Appui à la Décentralisation et aux Initiatives citoyennes (Taataan) ont procédé, hier, à la présentation du livret 2 sur la départementalisation et la communalisation intégrale.

Divisé en deux volumes, ce document permet à tout citoyen et notamment aux élus locaux de mieux comprendre le fonctionnement des deux ordres de collectivités locales que sont les communes et les départements. « L’expérience en Allemagne a montré que le développement passe nécessairement par le développement des collectivités locales. Dans cette République fédérale, nous avons des départements très dépendants les un des autres. C’est pourquoi, à notre arrivée au Sénégal depuis 1976, notre premier souci est le développement local », soutient Andréa Kolb, représente résidente de la FKA. Elle s’exprimait, hier, lors de la présentation du livret n° 2 sur la départementalisation et la communalisation intégrale. Selon M. Kolb, cette deuxième publication s’inscrit dans la dynamique de promouvoir une meilleure maîtrise des modes de fonctionnement des communes et des départements. Elle est aussi une manière d’anticiper sur le processus de l’Acte III de la Décentralisation, a-t-elle ajouté.
Ce document sonne ainsi comme une réponse aux questions des citoyens et des élus  locaux pour comprendre l’organisation et le fonctionnement des communes et des départements. Une démarche de la FKA saluée par Cheikhou Oumar Faye, secrétaire exécutif de Taataan, qui soutient qu’à travers cette initiative, la FKA accompagne intelligemment l’Etat du Sénégal dans sa politique de Décentralisation. « Il revient à l’Etat de donner une formation à chaque élu local pour la réussite de leur mission. Donc la démarche de la FKA n’est pas à porte à faux avec les orientations de L’Etat », explique M. Faye. Ainsi, il révèle que 1.500 exemplaires seront mis à la disposition du public. Mais la distribution est ciblée. Ils seront attribués aux personnes du service technique qui appuient les collectivités locales, les écoles de formation qui le désirent, etc.
Par ailleurs, des questions relatives à la finance et à la compétence de l’Acte III ont été soulevées. Mais, M. Faye a fait savoir qu’en tant que formateurs, lui et son staff ne peuvent pas rentrer dans des polémiques car ils sont dans l’officiel, et, cette réforme est encore en phase de formulation. « Même si nous ne sommes pas dans les commissions, nous suivons de près ce qui s’y passe. Les gens qui siègent dans ces commissions sont conscients des manquements et ils sont en train de chercher des solutions pour y remédier», rassure-t-il.
Le problème de la traduction de ce livret en langue nationale pour son accessibilité à toutes les couches de la population, s’est aussi invité au débat. A cela, M. Faye informe que même si ce cahier est publié en français, la formation, elle, est faite dans les langues nationales. En plus, ils travaillent en collaboration avec une radio communautaire qui fait un travail de multiplication pour informer le public.
Marame Coumba Seck